Bonjour à tous et merci d’être venus.
Voilà, comme beaucoup, je suis née dans une famille catholique et j’ai donc été baptisée très jeune.J’ai fait
ma 1°, ma 2° communion et aussi la confirmation vers l’âge de 12 ans.
Mais, je n’ai rien choisi.
Quelques années plus tard, à l’adolescence, je remettais tout en question : j’ai horreur des rites, des
prières toutes faites qu’il faut réciter. Je n’en comprenais pas le sens.
J’avais besoin de faire mes expériences et j’ai commencé à boire, à fumer et à fréquenter des drogués.
J’avais surtout besoin de fuir ma famille car l’ambiance était tellement insupportable. Je suis devenue
rebelle.
Mais, il y avait une petite voix à l’intérieur de moi qui me parlait, qui me prévenait des dangers que je
risquais si je m’engageais dans une mauvaise voie.
Ainsi, je me souviens que cette petite voix m’avait alerté plus que d’habitude : J’étais en vacances à
Montpellier avec ma sœur Christine. Nous avions rencontré des jeunes qui fumaient des joints.
Un soir, 2 de ces jeunes nous avaient demandé de fumer un joint chez nous. Christine ne ressentait pas le
danger de les faire entrer dans notre appartement. Moi, j’éprouvais un danger épouvantable si bien que je
me suis mise en colère : Je refusais catégoriquement et donc, nous n’avons pas fait entrer ces 2 hommes.
Le lendemain, nous avons appris que l’un d’eux était un proxénète. Nous l’avions échappé belle !!!
Plusieurs fois, j’ai écouté cette petite voix parce que je me sentais protégée par ses avertissements. En fait,
au plus profond de moi, je savais que cette petite voix c’était l’Esprit de Dieu.
A l’âge de 25 ans, j’ai fait un régime amaigrissant qui m’a fait basculer dans l’anorexie.
Je me suis isolée de plus en plus et j’ai sombré dans la dépression. Alors que je marchais pour éliminer les
calories que j’avais ingurgité, j’ai été poussée vers une église, non pas pour assister à un culte, mais pour y
trouver une paix intérieure. J’étais en quête de reconnaissance, d’Amour inconditionnel. Mais, l’éducation
religieuse que j’avais reçue ne me comblait pas.
-Pourquoi y a-t-il toutes ces guerres, ces injustices ? Pourquoi la souffrance ?
-Pourquoi Dieu n’intervient pas ? Pourquoi Dieu laisse faire ?
Mais l’Esprit Saint me parlait et me disait : « ARRÊTE DE FAIRE ATTENTION A CE QUE LES HOMMES
FONT ,ARRÊTE DE REGARDER CE QUE LES HOMMES EN FONT DE DIEU, MAIS LIS LES ECRITURES ET
FAIS TOI TON OPINION . »
Ok, j’acceptais que je me limitais un peu trop à ce que les hommes en font ,de leur interprétation ,de leur
vision de Dieu. Et ce n’est pas la volonté de Dieu.
A partir de cette réflexion, j’ai accepté qu’il existe bien un Dieu créateur qui cherche les hommes mais que
beaucoup d’hommes interprètent et agissent au nom de Dieu sans respecter Sa volonté.
A ce moment- là, j’étais toujours dépressive et seule. J’avais besoin de rencontrer des gens mais j’avais été
tellement déçue de mes relations antérieures…
Mais l’Esprit m’a guidé, une fois de plus, profitant que je pleurais de ma solitude. Du coup, il m’a inspiré
pour m’inscrire dans un club de loisirs . C’est dans ce club que j’ai rencontré Yvan.
Nous étions tous les 2 en chemin spirituellement mais nous voulions approfondir nos connaissances plutôt
que d’accepter tout sans rien comprendre.
Je voulais trouver des réponses à mes questions et je ne supportais pas qu’on mette sur le dos de Dieu
toutes les injustices de ce monde.
A l’époque, nous vivions à Bruxelles .Nous avons commencé des parcours bibliques avec un prêtre
théologien. Et c’est là que nos yeux se sont ouverts. Nous recevions des réponses à nos interrogations.
En lisant les Ecritures, j’ai compris que notre Dieu nous a donné le libre-arbitre et qu’Il laisse le choix à
l’homme entre le bien et le mal.
J’ai compris que Dieu ne voulait pas le mal mais que des hommes refusant Dieu ne prenaient pas les
bonnes décisions et qu’ils préfèrent écouter le mauvais esprit.
Nous avions « soif » de la Parole de Dieu, soif aussi de rencontrer des personnes qui témoignent de
l’Amour de Dieu.
C’est à ce moment là que j’ai fait la connaissance de Marie, une collègue de travail. Marie était un véritable
phare pour moi par sa façon de parler avec Jésus comme s’Il était toujours à ses côtés.
Par son exemple, j’ai eu envie de commencer à dialoguer avec le Seigneur.
Audrey avait 1 1⁄2 ans et j’étais enceinte de Maëlle. Il devenait donc urgent de quitter notre appartement .
Nous avons quitté Bruxelles pour aller vivre à Rebecq. Et là, plus de parcours bibliques !
Nous continuions à fréquenter les églises locales sans un véritable élan. Les communautés paroissiales
n’étaient pas très accueillantes.
Progressivement, je me rendais compte qu’il me manquait quelque chose dans ma vie.
Et si je n’étais pas assez bien pour Dieu ? J’ai fait beaucoup de conneries durant mon adolescence.
Et si, malgré ma repentance, ce n’était pas encore assez ?
J’ai connu un profond désarroi pendant plusieurs jours. J’avais envie de pleurer.
Je suis allée au jardin pour cacher mes larmes à ma famille. Et là, la petite voix, l’esprit du Seigneur m’a
parlé personnellement : « Anne, je t’aime comme tu es. Qu’importe tout ce que tu as fait avant. Mais
viens, suis-moi. »
J’étais consternée. En une fois, ma tristesse s’est transformée en joie.
Je suis aimée comme je suis ! Je n’en revenais pas.
A partir de ce moment là, je n’ai eu qu’une seule envie, c’est d’avoir un dialogue régulier avec le Seigneur
et de sentir sa présence : une présence d’Amour inconditionnel.
Ce que je recherchais depuis mon adolescence, je venais de le découvrir !
Je n’étais pas satisfaite des églises que nous fréquentions.
Je rêvais d’une communauté où je pouvais célébrer Dieu avec authenticité, que la lumière soit mise sur les
écritures et où je suis acceptée telle que je suis . Dieu a répondu à mon appel : Il nous avait mis sur notre
chemin DONNA et GIANNI. C’est grâce à eux que nous sommes entrés au Phare.
Cela fait maintenant 2 ans
Je m’emporte encore facilement , mais Dieu me façonne patiemment.
J’ai surtout pardonné à ma maman des blessures de mon passé.
Progressivement, je sens les plans que Dieu a pour moi.
Régulièrement, le matin je demande au Seigneur ce qu’Il veut que je fasse pour Lui. Et très souvent le soir,
je m’étonne des résultats de ma journée.
Aujourd’hui, je peux dire que Jésus est mon Sauveur. Je veux Le suivre.
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