Ce témoignage est un grand défi pour moi qui suis très pudique surtout avec la foi.
Devoir raconter devant autant de monde quelque chose qui m’est tellement personnel
et que je garde généralement pour moi est très compliqué. Mais c’est important que
vous compreniez pourquoi je suis ici.
J’ai été baignée dans la foi chrétienne depuis que je suis toute petite. Avec ma famille,
on allait à l’église catholique tous les dimanches et mes parents nous racontaient
souvent des histoires de la Bible. C’est pourquoi beaucoup se diront que je suis
croyante parce que mes parents le sont et que ça fait partie de mon éducation. Mais
en réalité, ça fait un petit temps maintenant que j‘ai fait mienne cette croyance. Je suis
du style à couper les cheveux en 4 pour tout comprendre et me faire mon propre avis.
Je ne supporte pas l’idée de suivre aveuglément ce qu’on me dit sans comprendre et y
adhérer moi-même. C’est ce que j’ai fait avec Dieu.
Tout a vraiment commencé le jour où mes parents nous ont emmené à un week-end
que le Phare organisait et auquel Gianni et Dona nous avait invité. C’était il y a 2 ans.
J’ai été plongée dans une ambiance qui n’avait rien avoir avec tout ce que j’avais pu
vivre dans les milieux religieux auparavant. J’ai aucune intention de critiquer le milieu
catholique mais pour être honnête, je n’y ai jamais vraiment trouvé ma place. Et je suis
arrivée au Phare dans cette sorte de grande famille où je me suis tout de suite sentie
accueillie. Je pense que pour la première fois de ma vie je me suis sentie à ma place.
J’étais là où je devais être et je l’ai senti dès mon arrivée. Tout le monde était
accueillant et surtout la vision de Dieu et de l’église était tout autre que ce que j’avais
pu voir jusque-là. Ce week-end m’a fait comme un électrochoc qui m’a poussée à me
poser des questions. Et c’est alors devenu fondamental pour moi d’arrêter de suivre
mes parents et de commencer à chercher par moi-même quel était la vérité. Je voulais
savoir pourquoi tous ces gens dans cette communauté avaient l’air si heureux et
comprendre qui est ce Dieu dont on m’avait toujours parlé durant mon enfance.
J’ai alors commencé à mener mes propres recherches. J’avais plein de questions qui
partaient dans tous les sens. Pour moi l’idée du hasard qui crée tout ce monde et cette
nature magnifiquement compliquée comme ça, je ne pouvais même pas le concevoir.
Ça sortait complètement de la logique à mes yeux. Pour moi, il y avait forcément
quelqu’un derrière tout ça. Mais qui ? Je me demandais pourquoi ce serait le Dieu des
chrétiens plutôt que celui des musulmans ou des juifs. Alors j’ai cherché, ça a été long,
j’ai lu la Bible en entier et donc la Torah. Quelques passages du Coran aussi. Puis j’ai
regardé aussi beaucoup de débats interreligieux sur Youtube. Je voulais comparer ces
religions pour me faire mon propre avis. Finalement je me suis rendu compte que
j’étais tout le temps attirée par Jésus. Il me fascinait. Et c’est toujours le cas. Je prenais
conscience au fur et à mesure de mes lectures qu’il avait réalisé durant sa vie tellement
de prophéties écrites plusieurs centaines d’années avant sa naissance. Tout coïncidait
parfaitement. Et je sentais que je touchais la vérité du bout des doigts. Et petit à petit,
tous les jours, Dieu me montrait un signe de sa présence. Parfois je pensais que c’était
le hasard et puis ça se reproduisait encore et encore me montrant que ça ne pouvait
pas être le fruit du hasard. Je demandais aussi des signes et tous ce que je demandais
ce réalisait et je m’émerveillais à chaque fois. Même si je demandais un truc ridicule
mais qui avait une réelle importance à mes yeux, Dieu le réalisait. Dans Matthieu
21 :22, Jésus a dit : « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le
recevrez ». Je peux vous dire que ce verset je l’ai expérimenté des dizaines et des
dizaines de fois. Et puis un jour, je ne sais pas trop ce qui s’est passé, j’ai eu comme un
déclic. Et je me souviens avoir pleuré de joie parce que j’avais enfin trouvé ce que je
cherchais. J’avais compris la vérité. Ça a été comme une libération. Je n’avais jamais
ressenti une telle joie auparavant. Qui cherche trouve n’est-ce pas ?
Mais cette attirance pour Jésus n’était pas que rationnelle. Ce n’était pas que le résultat
d’une recherche de logique, de faits, de signes. J’étais fascinée par son amour. Dans
Jean 15 : 13, Jésus a dit : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour
ses amis. » Il faut vraiment beaucoup aimer pour avoir le courage de faire ce qu’il a
fait. Pour avoir la force de se sacrifier pour les autres. Il l’a dit lui-même, « l’esprit est
bien disposé, mais la chair est faible ». Il savait quelles souffrances il allait vivre et
pourtant il a accepté de le faire par amour pour nous. Et ça m’a d’autant plus
bouleversée de savoir que même ceux qui l’ont crucifié pouvait eux aussi être sauvé.
Un pardon et un amour si grand, ça n’a pas de prix pour moi et ça m’a émue au plus
profond de mon âme.
Je ne crois pas au hasard. Et maintenant, je suis persuadée que Dieu a mis Dona et
Gianni sur notre route pour qu’ils nous amènent au Phare et que je finisse par trouver
la foi. Depuis le début, Dieu avait un plan pour m’amener jusqu’à lui et maintenant je
m’en rend compte. C’est lui qui m’a cherchée. Il passe par le trou de la serrure s’il le
faut pour nous atteindre. Il met des gens sur notre chemin pour nous amener à lui et
on a plus qu’à lui offrir notre cœur. C’est la seule chose qu’on a à faire et le reste est
entre ses mains. Prendre conscience de ça me montre encore plus la grandeur de sa
grâce.
Je voudrais finir en remerciant le Phare. Vous m’avez tous beaucoup aidé à trouver la
foi et j’en suis très reconnaissante. J’ai rencontré ici des personnes merveilleuses à qui
je tiens beaucoup. Et je voudrais remercier Dieu parce que la foi, c’est l’une des plus
belles choses qu’il m’ait donnés. Et je suis très heureuse de la partager avec vous
aujourd’hui et j’espère de tout mon cœur que chacun vivra ça un jour si ce n’est pas
déjà fait.
Et j’ai choisi la chanson : « En toi je sais qui je suis ». Parce que ça me représente
parfaitement, j’ai trouvé ma place et mon identité en Dieu.
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